Le site de la compagnie théâtrale l'Amin
 

La morsure de la limace,
cie Le Concert impromptu en résidence au TAG

Comme une fable…

 

 

 

La morsure de la limace, inspirée des fables de La Fontaine et de l’univers de Jacques Prévert, est une création potagère, musicale et gestuelle.
Elle met en lumière nos limaces sociétales : en quoi sont-elles vitales ? En quoi sont-elles un danger ? Ce cross-opera ouvre une fenêtre poétique et phénoménologique sur la nature, le jardin secret et la question du rythme de vie.

 

Manon Lepauvre : Création musicale
Claire Jenny : chorégraphie
Violaine Dufès : direction artistique
Eve Guastella, dessin d’animation
Le Concert impromptu, quintette à vent : Yves Charpentier, flûte. Violaine Dufès, hautbois, danse, direction artistique. Jean-Christophe Murer, clarinette. Emilien Drouin, corniste. Pierre Fatus, basson

Conventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France, la région Ile-de-France, le département du Val-de-Marne et la ville d’Ivry-sur-Seine

 

Dates de répétitions au TAG

  • du 30 août au 3 septembre 2021
  • du 13 au 18 novembre 2021

 
Pour en savoir plus  : site de la compagnie

La limace est la mal-aimée, l’indésirable du jardin mais elle est essentielle à son fonctionnement : elle se délecte des pousses vulnérables et malades et favorise la décomposition des déchets végétaux et animaux. Son aspect prête à discussion : elle est visqueuse mais aussi ferme, souple, élégante…

Mais quelle est son éthique ? Nettoyer les jardins tout en s’entredévorant ? Pas seulement, sa morsure a toujours un sens. Et au fait, l’homme ne serait-il pas un peu une limace pour l’homme ?

Comme toujours, les souffleurs du Concert impromptu interprètent ce Cross-Opera par cœur et en mouvement. La danseuse et chorégraphe Claire Jenny créé des tableaux gestuels en contrepoint et en alternance avec la musique. La création instrumentale et électronique de Manon Lepauvre végétalise le quintette. Comme la limace, le musicien recommence chaque séquence avec pugnacité, creuse son sillage, pour mordre la vie avec la sagacité du gastéropode. Eve Guastella dessine un univers numérique et graphique qu’elle colorise, texture ou anime ouvrant la porte à des jeux naïfs et enfantins.

Pour le jeune public de 4 à 8 ans, La morsure de la limace est un spectacle rythmé entre extrême lenteur et vitesse exacerbée ! Les petites oreilles y trouvent des sensations du jardin : odeurs, images, sons d’un quotidien rêvé ? La morsure de la limace reflète un état de l’être ambivalent et parle de nos rythmes de vie. En apparence hyperactifs, ne serions-nous pas — en vrai — des limaces au cœur de nos existences intimes ?