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Fleur bleue

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Un spectacle jeune public, musical et onirique. Entre conte et poésie, Fleur Bleue (die Blaue Blume) nous emmène dans sa quête de l’amour et du bonheur, portée par un univers magique et touchant.

Un jardinier, satisfait de son jardin, apprend qu’au fin fond de ses terres, se trouve une fleur admirée de tous, mais dont il ignore l’existence. Il la cherche éperdument et finit par découvrir une fleur bleue dont la beauté n’a d’égale que sa simplicité. Il décide d’en fabriquer une à l’identique, faite de pierres précieuses. Le jardinier n’a plus d’yeux que pour elle, alors Fleur Bleue, abandonnée, disparaît. Mais tout s’use avec le temps  : quand les souvenirs s’abattent sur le jardinier vieillissant, c’est Fleur Bleue qui revient à sa mémoire comme le plus grand bonheur de sa vie.

Les comédiens, tout en étant narrateurs de l’histoire, incarnent les personnages. D’un côté : le marin, les voyageurs, le jardinier. De l’autre : la taupe, les passants, Fleur Bleue et la mort. Si cette multitude de rôles implique un rapport au plateau assez ludique, elle n’use néanmoins absolument pas des travestissements ou effets de costumes. C’est par un jeu concentrée sur des émotions retenues, et une interprétation du texte extrêmement minutieuse, qu’apparaissent les figures de cette histoire. Il s’agit de donner une place centrale à la poétique du texte, et de porter en même temps une intrigue.

 

Un plateau surélevé au lointain sert de chemin pour le déroulement de l’histoire. Les personnages y apparaissent plus symboliques, ou rêvés. Devant, un plateau nu traversé par de grands panneaux verticaux (passe-temps) dévoilant à différents endroits de l’espace, les différents personnages.
Nous voulions un spectacle contemplatif à l’image du récit qu’il véhicule. Ainsi la lumière s’inscrit pleinement dans la scénographie. Elle apparait dans la spectacle de façon extrêmement concrète pour représenter des fleurs et des bijoux : elle appartient alors au domaine du jardinier.  Mais elle se présente aussi de façon plus abstraite et diffuse : sur un cyclorama qui évoque un monde irréel, sur les passe-temps comme pour suggérer les émotions des personnages, à travers des reflets changeants au fil des différents espaces que traversent les personnages.

La musique est très présente dès l’entrée des spectateurs. Elle indique l’entrée dans un conte, une épopée, et prend parfois des accents légendaires. Elle nous transporte dans une époque lointaine qui contraste avec la modernité du langage et de la scénographie. Emprunte de nostalgie et de langueur, elle porte, elle aussi, une forme de romantisme et de quête impossible. A d’autres moments, la musique se fait plus mécanique, plus froide pour mieux nous faire sentir la perte de l’idéal racontée par Fleur Bleue.



A partir de 8 ans. Durée 45 mn.

Écriture et mise en scène : Christophe Laluque
D’après des textes de Novalis, Andersen, Baudelaire et Goethe
Jeu : Louise Pascal et Bruno Pesenti
Lumières et scénographie : Franz Laimé
Musique et univers sonore : Nicolas Guadagno
Collaboration artistique : Coraline David

Photos de plateau : Gaël Kerboal / Divergence

 





Dates 2017-2018
  • Fontenay-Trésigny (77), Salle Michel Polnareff, du 11 au 15 décembre 2017
Téléchargements (pour les professionnels)



Dossier sur demande.


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