Adaptée de L’Homme qui plantait des arbres de Jean Giono, cette épopée écologique est le troisième spectacle jeune public du Tatou Théâtre.

Dans le court récit L’homme qui plantait des arbres, Jean Giono donne vie à un personnage imaginaire, Elzéard Bouffier, un planteur d’arbres que le narrateur observe pendant des années : « Quand je fais le compte de tout ce qu’il a fallu de constance dans la grandeur d’âme et d’acharnement dans la générosité (…), je suis pris d’un immense respect pour ce vieux paysan sans culture » écrit-il. Cette abnégation, cette générosité, cette constance sont celles d’activistes d’aujourd’hui, planteur.se.s d’arbres, celles de Felix Finkbeiner, ce jeune allemand de 9 ans qui a lancé le mouvement mondial Plant for the Planet en 2007, celles de Wangari Muta Maathai, femme prix Nobel de la paix en 2004, notamment pour son engagement contre la déforestation du Kenya, celles de l’agriculteur indien Jadav Payeng surnommé Forest Man, ou encore celles des Huni Kuin, peuple autochtone d’Amazonie brésilienne engagé dans la reforestation et l’autonomie alimentaire.
Le texte final fera s’unir ce conte de 1953 et des voix d’aujourd’hui recueillies par Sonia Pavlik et restituées par une création sonore originale. Avec Qui plantait des arbres, la quête devient collective. Ainsi, au verbe littéraire de Giono qui sera le fil conducteur, s’ajouteront comme une nécessité nos mots d’aujourd’hui, nos réflexions et nos espoirs. Ces paroles formeront un collectif interconnecté, comme les arbres d’une forêt.
A partir de 10 ans
Texte : Jean Giono ( © Éditions Gallimard) et paroles enregistrées de Gilles Clément, Gabrielle Filteau-chiba et Audrey
Michaud
Mise en scène : Clara Domingo et Gloria de Belen Riquelme
Dramaturgie : Sonia Pavlik
Avec Clara Domingo et Marie Hébert
Scénographie : Marie Hébert
Création sonore et musicale : Émilie Houillon
Création lumière : Yan Dekel
Chargée de production et diffusion : Deborah Smith Cabrera (Perséides)
Production : Le Tatou Théâtre
Soutiens : Amin Théâtre – Le TAG à Grigny (91), Le Théâtre du Parc (Théâtre Dunois), Césure, la ville de Paris (75), L’Espace Sorano à Vincennes (94), le théâtre Jean-François Voguet à Fontenay-sous-Bois (94), le Centre Culturel Jean Vilar à Champigny-sur-Marne (94)
Dates de résidence
- du 2 au 7 février 2026
- du 4 au 8 mai 2026
- sorties de résidence le 6 février 2026 14h30 et le 7 mai 2026 à 14h30
Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait-il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que c’était une terre communale, ou peut-être, était-elle propriété de gens qui ne s’en souciaient pas ? Lui ne se souciait pas de connaître les propriétaires. Il planta ainsi cent glands avec un soin extrême. *
Planter des arbres fait partie des gestes qui consistent effectivement à sauver le monde : le monde vivant à côté et avec les arbres, mais qui en dépendent, parce qu’ils ont besoin d’oxygène, les êtres vivants, notamment les animaux. Les animaux sont beaucoup plus fragiles que les plantes. Mais en même temps, il faudrait éviter la pollution, la disqualification des milieux car même s’il existe des arbres qui acceptent cette disqualification, qui poussent dans des sols pollués : qui d’ailleurs les dépolluent petit à petit -, et qui finalement même supportent une mauvaise qualité de l’air. Cela n’est pas le cas pour les animaux : il y a plus d’espèces végétales capables de survivre dans des conditions changeantes qualitativement de l’air et de l’eau et du sol, que des animaux. **
* Jean Giono, L’Homme qui plantait des arbres.
** Gilles Clément, Changer le monde.
Pour en savoir plus : site de la compagnie.
